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  1. Évidemment, la violence n’est certainement pas le meilleur moyen de persuasion, mais à force de voir une partie de la jeunesse se promener dans les rues de Minsk avec le drapeau des Kollabos hitlériens tout en se prenant pour des « héros de la démocratie », on comprend bien que certains, conscient de la réalité, tant historique qu’actuelle, en aient comme qui dirait « ras-le-bol » et finissent par « craquer ».

    De plus, on remarque que si les passants interviennent, à juste titre, pour mettre fin à cette scène, ils n’interviennent pas davantage pour aider ce jeune homme, qu’ils laissent à lui-même, ni pour tenter réellement de retenir son « agresseur ».

    Une illustration, malheureusement, de ce que l’agitation entretenue par les résidus de la prétendue « opposition démocratique », lourdement sponsorisée par l’occident, peut générer comme « atmosphère », aujourd’hui, dans la ville de Minsk.

    Svetlana Tikhanovskaïa, « réfugiée » en Lituanie depuis le 11 Août, et qui a posé un « ultimatum », expiré Dimanche dernier, à Loukachenko, prétend officiellement disposer de 7 Millions de dollars pour « soutenir les grévistes » !!!

    Seul petit problème, ni Lundi ni aujourd’hui, aucune entreprise n’était en grève. Dans la semaine du 17 Août, la première « vague de grèves » avait mobilisé tout au plus 1 à 2% dans les grandes entreprises, pendant trois ou quatre jours, selon les cas, avec l’exception de la mine de potasse, qui avait brièvement été affectée par un arrêt partiel à 20%. (…0% dans la présente « vague » !). Hier le mouvement a touché, ici et là quelques dizaines d’ouvriers, tout au plus, et incapables de former un arrêt de travail significatif, outre leur propre personne, et encore moins, une manif…

    Mais quelques petits groupes d’étudiants ont entretenu, hier, une agitation disparate en ville, toute la journée, avec une manif « centrale » de 2500 personnes, selon les médias occidentaux, dont l’AFP, qui, généralement, grossi largement les chiffres de cette « opposition » !

    Pas de manif, aujourd’hui, et la « grève ouvrière » se résume à quelques dizaines d’étudiants formant des « piquets de soutien », à la porte de quelques usines, pour des « grévistes » qui n’existent que dans leurs fantasmes…

    Que ce soit dans la presse occidentale ou russe, l’échec de cet « ultimatum » est quasiment déjà acté par la reconnaissance de ce nouvel échec de la prétendue « grève générale insurrectionnelle » initialement prévue pour son issue, à partir d’hier matin.

    Luniterre

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