2023 – GUERRE OU PAIX ???

 

 

 

 

 

 

2023 – GUERRE OU PAIX ???

2023 – GUERRE OU PAIX ???

 

La France ne retrouvera la paix qu’en reprenant son indépendance économique et politique.

 

 

« Nous sommes en guerre ! » Depuis Mars 2020 Macron joue à se poser en foudre de guerre, alors qu’après n’avoir concrètement été rien d’autre que le petit soldat des labos pharmaceutiques mondialisés, il n’est plus, aujourd’hui, que celui d’une Europe occidentale vassalisée, asservie et contrainte d’alimenter en armes prises sur sa propre défense, en milliards de subventions prises sur des budgets déjà déficitaires et en mercenaires expédiés en contrevenance de toutes ses lois, une guerre qui ne défend que les intérêts de son suzerain US.

L’OTAN n’étant plus, depuis la chute du mur de Berlin, que le prétexte à maintenir et imposer l’hégémonie militaire et économique des USA sur l’Europe occidentale, empêchant tout traité de paix réel avec la Russie, autre que sa soumission et son démembrement, après celui de l’URSS.

Guerre ou Paix ? Hégémonie ou multipolarité ? Tel est l’enjeu sur lequel s’était ouvert l’année 2022, tel est plus que jamais, en pratique, l’enjeu de 2023.

Les théoriques « Accords de Minsk », officiellement en vigueur depuis sept ans, n’avaient été formellement acceptés en Occident, on le sait donc désormais, que pour mieux préparer l’Ukraine à la guerre et non pour aller vers une solution de paix réelle et durable.

Succédant à Hollande, l’un des « parrains » des « Accords de Minsk », dans ce qu’il savait donc être déjà un contexte de guerre, on comprend donc bien que c’est avec la plus extrême délectation que Macron s’est emparé du prétexte du covid pour cultiver dans notre pays une ambiance de peur et de soumission au sacrifice de l’économie nationale.

Fin 2019 il apparaissait déjà flagrant que l’économie occidentale restait toujours incapable de résorber le choc de 2008 autrement que par son inféodation durable à la dette banco-centralisée (*). Le covid est donc arrivé à point pour masquer cette réalité dérangeante et permettre de relancer l’endettement à grande échelle et sans complexes pour les gouvernements « nationaux » définitivement inféodés à la BCE, en UE, et aux autres Banques Centrales, ailleurs, Fed aux USA, BoE en GB, BoJ au Japon, tandis que l’économie chinoise elle-même était déjà pilotée, depuis la crise de 2015, par la PBoC.

Dans ce contexte où l’ensemble de l’économie occidentale dépend de la gestion monétaire de son endettement par la stratégie globale et coordonnée des cinq principales Banques Centrales de la planète, dont la BCE, pour la France, à quoi pouvaient bien rimer les simagrées de Macron auprès de Poutine, que ce soit avant ou après le déclenchement de l’intervention russe en Ukraine ?

Il ne s’agissait donc, précisément, que d’un pitoyable spectacle destiné à « justifier » en apparence, et auprès d’un public encore très incomplètement sorti de l’hébétude covidique, l’entrée en guerre de fait de notre pays dans ce conflit, pour le compte de l’OTAN, c’est-à-dire, in fine, pour le compte des USA, qui, en Occident, on le voit bien aujourd’hui, sont les seuls gagnants du conflit sur le plan économique !

A travers le sacrifice du peuple ukrainien, les USA et la France sont cobelligérants de cette guerre par procuration contre la Russie. Les USA pour leur profit, la France, pour sa perte.

2023 verra-t-elle sans changement le prolongement de cette mascarade sanguinaire ? Telle est la question essentielle de ce début d’année pour notre pays, comme pour les autres « alliés » à la remorque des USA, du reste.

Pour que la France puisse véritablement jouer le rôle de médiateur et de pacificateur dont Macron n’a jamais fait qu’une caricature grotesque, une singerie impuissante, à la fois morbide et clownesque, il est donc nécessaire qu’elle se débarrasse en premier des chaînes de sa dépendance économique et monétaire.

Négocier des accords de paix durables ne va pas sans négocier des accords d’entraide et de coopération économique, ce qui implique deux parties disposant chacune de la maîtrise de leur patrimoine économique.

Comme ce n’est donc pas le cas, actuellement, pour la France, retrouver une telle maîtrise, c’est donc le premier pas sur le chemin du retour à la paix.

Et c’est donc aussi, de par le fait, le premier pas indispensable sur le chemin du retour au progrès social.

Avoir la maîtrise de son patrimoine économique national, c’est aussi, d’abord et avant tout, la condition sine qua non de la démocratie elle-même, c’est-à-dire la possibilité réelle de mettre en œuvre des orientations démocratiquement choisies.

Tout propos politique, même « souverainiste » qui ne repose pas sur cet axe essentiel ne repose donc que sur du vent « électoral », ce que l’on voit en France depuis des décennies, déjà.

Or la maîtrise du patrimoine économique, c’est donc d’abord la maîtrise de la valeur économique circulant en France, que ce soit en termes d’échanges ou d’investissements, c’est-à-dire en termes monétaires et de crédit.

Le crédit étant la source essentielle de création monétaire, le contrôle du crédit représente donc la véritable maîtrise de la valeur économique circulant dans notre pays, quel qu’en soit le signe monétaire, du reste.

Actuellement, et surtout depuis 2008, et avec encore un renfort de pouvoir considérable suite à la dite « crise du covid », ce sont donc les cinq principales Banques Centrales déjà mentionnées qui ont la maîtrise absolue du crédit bancaire, désormais incapable de fonctionner de façon autonome au niveau du marché interbancaire des banques commerciales, en Occident comme en Chine.

L’économie française est donc devenue complètement tributaire de la BCE, la dite « Banque de France » actuelle n’étant plus, et très officiellement, que l’antenne de la BCE dans notre pays.

Pour sortir de cette dépendance, pour retrouver son indépendance économique et politique, la France doit donc reprendre la maîtrise du crédit émis et de la circulation des valeurs financières sur son territoire. Pour cela elle doit donc disposer d’une véritable Banque de France placée sous l’autorité d’un pouvoir démocratiquement élu et représentatif des intérêts du peuple de France, et non pas de la finance banco-centralisée à l’échelle mondiale.

Ce projet politique, portant donc sur le contrôle démocratique du crédit, comme source de création monétaire et moyen de répartition et d’allocation des ressources économiques de notre pays, appartient donc à l’ensemble du peuple de France, et non à tel ou tel parti politique en particulier.

Du reste, jusqu’à il y a peu, on ne le retrouvait dans aucun des projets en cours dans la vie politique française, même chez les « souverainistes » se voulant les plus radicaux… !

C’est pourtant le seul projet politique et économique qui eut sérieusement remis en cause la capacité des banco-centralistes de la BCE à maintenir notre pays dans la dépendance, sous leur pouvoir de contrainte au sacrifice de son économie, pour un effort de guerre fondamentalement étranger à ses intérêts, étranger aux intérêts de son peuple.

Ces derniers mois, néanmoins, on a vu naître, s’enflammer et s’éteindre comme un feu de paille le projet en apparence très personnel de l’ex-capitaine de gendarmerie, ex-candidat éphémère, comme tant d’autres, à la présidence de la République, Alexandre Juving-Brunet.

Sur le plan technique et économique, malgré une avalanche de critiques de prétendus « experts » et « spécialistes », ce projet a rapidement fait la preuve de sa validité, en attirant, en quelques semaines, malgré ses détracteurs, la confiance de plus de 4000 souscripteurs, pour un total de plus de 1,3 Millions d’€uros ainsi convertis en « Francs Libres », sur la base de 1 €uro = 1 Franc Libre.

Avec cette vitesse de progression, c’était donc déjà potentiellement un coin d’enfoncé dans le système banco-centraliste, même si encore insuffisant pour en venir à bout.

Néanmoins le dit système a vu clairement le danger, à la fois économique et politique, de ce projet, et a donc entrepris de l’étouffer dans l’œuf en embastillant son principal initiateur, le Capitaine Alexandre Juving-Brunet.

Même si la légitimité du projet « Banque de France Libre », comme base nécessairement incontournable du retour de la France à l’indépendance, et donc également comme base nécessairement incontournable de la démocratie, demeure, comme objectif d’un mouvement social à la fois réellement alternatif et fonctionnel, le fait est que, formellement, le projet en l’état présentait suffisamment de failles juridiquement exploitables par le système pour qu’il en abrège l’essor.

Le Capitaine Juving-Brunet, selon au moins l’une de ses vidéos, semblait donc conscient de cette faiblesse. Son pari était donc, d’après son propos, que le projet atteindrait une taille critique assez rapidement pour se transformer en un mouvement populaire devenu difficile à réprimer. Il a donc manifestement sous-estimé la rapidité de réaction du système.

D’où peut bien provenir une telle erreur d’évaluation ? Cela reste une question importante pour tirer des leçons utiles de cette expérience concrète. Le grand mérite en est donc précisément l’aspect concret : le Capitaine Juving-Brunet et ses amis sont passés à l’action là où les autres prétendus « souverainistes » restent dans un discours sans suite, sans perspective concrète, et donc sans conséquences pour le système. Pour ces pseudos-« souverainistes » il s’agit juste d’occuper une « niche » représentative d’une part importante du mécontentement social et de lui donner une expression qui reste en réalité tout à fait compatible avec le système et permet à ses « représentants » d’alimenter le petit commerce de leurs boutiques politiques respectives.

Le Capitaine Juving-Brunet n’a donc reçu aucun soutien ni marque de solidarité de la part de ces « souverainistes », malgré la répression dont il est victime.

Qu’est-ce qui l’a donc poussé à prendre ce qui semble à priori être un risque inconsidéré ?

La réponse, manifestement, réside dans sa démarche politique, fondée sur ce qu’il revendique comme une dimension « eschatologique », expressément de nature religieuse, basée essentiellement sur l’Apocalypse de St. Jean. Il s’agit donc d’une « fin d’un monde », sinon d’une « fin du monde ». La nuance, ici, est difficile à cerner, car elle rentre donc carrément dans les arcanes d’un catholicisme traditionnaliste auquel il semble se référer. Sa démarche politique est donc essentiellement portée par sa foi, et d’après ses élans, voire ses emportements lyriques sur le sujet, qui ne semblent pas feints, on en arrive à conclure que non seulement sa « bonne » foi ne peut sérieusement être mise en doute, mais qu’elle est même vraisemblablement à l’origine de la présomption relativement optimiste avec laquelle il s’est lancé « éperdument », et même littéralement, « à corps perdu », dans la réalisation concrète de son projet.

Une autre faiblesse, et même contradiction interne, de son projet, malgré ses qualités techniques et économiques, est donc son caractère idéologiquement clivant, malgré sa revendication à une certaine laïcité, peu apparente, en pratique. Le Capitaine Alexandre Juving-Brunet reconnait à l’histoire de France trois courants « métapolitiques », Monarchisme, Bonapartisme, Républicanisme, mais se réfère assez exclusivement au premier, et si l’on ne sait trop quel est son avis sur le Bonapartisme, on comprend bien, en revanche, qu’il voue l’histoire de la République aux gémonies.

Or même si l’expérience politique concrète, sur le terrain, montre que l’enracinement populaire du monarchisme est généralement sous-évalué, il n’en demeure pas moins que la majorité des Français sont spontanément agnostiques, sinon athées, et en quelque sorte « républicains par défaut », même s’ils n’ont pour la plupart aucun engagement politique partisan, surtout dans le contexte de déliquescence de la classe politique actuelle.

Le projet politique de rendre à la France son indépendance réelle, et la base de la démocratie, en lui rendant son indépendance économique, par le moyen essentiel d’une Banque de France Libre placée sous le contrôle d’une autorité démocratiquement élue, ne peut aboutir qu’en devenant réellement le projet de l’ensemble du peuple de France, sans distinction d’origine religieuse ou philosophique.

Il faut donc rendre hommage au courage du Capitaine, et même à sa témérité, pour avoir ouvert la voie d’une perspective de restauration de l’indépendance nationale française, et donc, ne serait-ce qu’à ce titre, exiger sa libération, et le cas échéant, actuellement, manifester pour l’obtenir.

Mais il faut donc également militer pour la réhabilitation du projet d’une Banque de France Libre comme centre de contrôle démocratique du crédit et des valeurs économiques circulant en France, base économique de l’indépendance et de la démocratie. Ce contrôle démocratique doit donc être représentatif de l’ensemble du peuple de France, et non l’apanage de tel ou tel courant idéologique.

Dans le contexte actuel, où la macronie et la quasi-totalité de la classe politique française se comportent en pourvoyeurs de guerre, avec la destruction économique en cours et les évolutions totalitaires banco-centralistes que cela implique encore, une « dimension eschatologique », au sens laïque du terme, est bien présente, même sans rentrer dans les considérations mystiques du Capitaine, et la voie qu’il a concrètement ouverte demeure celle de la paix, à condition de l’élargir à tous les Français qui aspirent à la Paix et à la Liberté.

Luniterre

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(* Paradoxe et suspense économique : le Capital atteindra-t-il, ou non, le Nirvana par la Dette Mondiale ?

http://interfrsituation.eklablog.com/paradoxe-et-suspense-economique-en-2021-le-capital-atteindra-t-il-ou-n-a209197288 )

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